DANS LES FORÊTS DE SIBÉRIE
Du 20/07/2016 au 16/08/2016
D’après le livre de Sylvain Tesson
Musique originale d’Ibrahim Maalouf
Dès le début du film, on embarque en terre inconnue à la suite de Teddy, parti très loin pour fuir le brouhaha parisien, les sollicitations de son monde, et goûter une nouvelle forme de liberté. Nous voilà avec lui coupés de nos repères, ne sachant pas où l’aventure va nous mener. Le périple débute dans une modeste bicoque, où nous sommes simplement accueillis par une femme russe. On s’immerge dans l’ambiance, les gestes, les sons des autochtones : les mots que l’on ne comprend pas, dont on devine la signification. Ça, c’est ce qu’on vit un peu dès qu’on est touriste quelque part. Teddy, lui, part vers le dépouillement, l’isolement, la solitude et son voyage commence quand il se retrouve minuscule face à l’infini de la neige. Un voyage qu’on va vivre par procuration, sans geler nos petites fesses, mais en se laissant transporter…
Nous voici perdus au fin fond de la forêt sibérienne, époustouflés par la beauté des paysages, par des silences ou par une musique qui vous vrille les sens. Relié au monde uniquement par un lac gelé, Teddy est enfin seul dans la petite cabane de bois qu’il a achetée. Seul avec lui-même, ses pensées, ses joies enfantines… Seul ? Pas si sûr… Il y a une ou des présences qu’il ressent, qu’il devine, même s’il ne sait pas décrypter les traces, les murmures, les frôlements de la nature...