LE PÈRE FRIMAS

Un programme de saison, qui fait comme s'il y avait toujours de la neige à Noël, qui nous transporte du Japon au sommet des Alpes – en passant par l'imaginaire russe, puisque le personnage du Père Frimas vient tout droit des contes et légendes de la Russie éternelle. Les deux films sont on ne peut plus différents, tant dans leur esthétique que dans leurs techniques d'animation mais ils ont en commun d'être très soignés, de privilégier humour et poésie… et de nous donner envie de nous rouler dans la neige.

LE NOËL DE KOMANEKO (de Tsuneo Goda – Japon 2009 20mn)
La neige recouvre le pré autour de la maison de Grand-Papa. Le sapin clignote auprès de la cheminée. Tout est prêt pour fêter Noël ! Mais les parents du petit chat Koma ne viendront pas. Devant le désespoir de son ami, Radi-bo décide de construire un véhicule pour qu’il puisse les rejoindre. C’est alors qu’une panne les immobilise en pleine forêt. La nuit tombe, les flocons virevoltent… et avec la neige, miraculeusement, la tristesse s’envole, laissant place à la douceur de vivre qui, à nouveau, habite la maison de Grand-Papa !

LE PÈRE FRIMAS (Youri Tcherenkov – France 2012 26mn)
Au sommet des Alpes, vit le Père Frimas, un merveilleux personnage aux pouvoirs enchanteurs. Chaque hiver, il veille à ce que la neige recouvre bien toute la forêt. Mais cette année, rien ne se passe comme prévu. Cette année, pour la première fois, cet équilibre semble menacé par les agissements de quelques villageois… qui ont malencontreusement réveillé Sylvain, l’esprit de la forêt. Celui-ci sort brusquement de son hibernation, il est affamé et grognon…
Avec ce petit film enchanteur, le programme se termine en beauté ! Le réalisateur, d'origine ukrainienne mais installé en France, a déjà fait ses preuves puisqu'il a travaillé sur des longs métrages tels que La Prophétie des grenouilles et Mia et le Migou.