SHÉHÉRAZADE

SEMAINE DE LA CRITIQUE • FESTIVAL DE CANNES 2018

VALOIS DE DIAMANT (PRIX DU MEILLEUR FILM) • FESTIVAL DU FILM FRANCOPHONE D'ANGOULÊME 2018

Zachary a 17 ans et sort de prison. Ce n'est pas sa mère qui l'accueille à sa sortie comme il l’espérait, mais son éducatrice qui l'emmène dans un foyer... Première déception que Zac n’arrive pas à encaisser : aussitôt arrivé, il s'empresse de faire le mur pour aller visiter sa maman dans le quartier populaire de son enfance, à Marseille. Il y recroise les potes avec lesquels il a grandi et pour lesquels il est « tombé », les petits caïds qui vivent de trafics plus si anodins et qui refusent de réintégrer Zac, marqué au fer rouge et repéré par sa fraîche sortie de tôle... Rejeté de toutes parts, son seul soutien est un mec de la bande, Ryad, ami plus proche que les autres, présent quoi qu'il arrive... Ryad propose à Zac de lui payer une passe pour fêter la liberté et c'est ainsi qu'il fait la connaissance de Shéhérazade... Cette rencontre va changer sa vie : le lien entre les deux adolescents est immédiatement très fort et Zac devient son mac et celui de ses copines de tapin...

Écrit à partir d'un fait divers, ce premier film raconte une grande histoire d'amour et un parcours initiatique vers l'âge adulte. L'acceptation des sentiments et des émotions de Zac sont difficiles dans un microcosme où les prostituées sont totalement niées en tant que femmes. Derrière ce contexte social très finement dessiné, Shéhérazade est un film plein de promesses et paradoxalement très optimiste, dont la fin est aussi belle que bouleversante.