THE SADNESS

INTERDIT AU MOINS DE 16 ANS AVEC AVERTISSEMENT (vous voilà prévenus...)

« Si on prétend parler de zombies mais que l’on met en scène des hordes de morts qui reviennent à la vie de façon aseptisée et sans effets gore, sans montrer la pourriture du corps qui se décompose, alors je ne vois pas l’intérêt. Avec The sadness, je voulais prouver que ce sont la cruauté et la malveillance qui rendent tout plus terrifiant et traumatisant. Il était donc évident que la violence graphique se devait d’être extrême et représentée de façon réaliste. »  Rob Jabbaz

Après un année de pandémie, la situation est rentrée dans l’ordre sur l’île de Taïwan. Le virus ne semble plus intéresser grand monde, à l’exception d’une poignée de scientifiques qui affirment qu’un nouveau variant transforme quiconque le contracte en bête assoiffée de chair et de sang. Après avoir assisté au ravage d’un café par ce qui semblait être une inoffensive grand-mère, Jim se rend à l’évidence : masque et QR code ne lui seront d’aucune utilité pour affronter cette énième vague. Dans une ville plongée dans le chaos, tandis que les contaminés s’abandonnent à leurs plus vils instincts, le jeune homme part à la recherche de sa petite amie Kat.

The sadness est ce que vous verrez de plus cruel et brutal cette année sur un écran de cinéma. Imaginez des infectés aussi véloces que dans 28 jours plus tard (Danny Boyle) et aussi dépravés que dans Frissons (David Cronenberg) : vous êtes encore loin de la sauvagerie amorale du premier film de Rob Jabbaz ! Une audace ostentatoire que le réalisateur canadien injecte également dans son écriture et sa mise en scène : un tour de force décomplexé et graphique, avant tout destiné à celles et ceux qui ont le cœur solidement accroché.

(L'équipe du Festival Grindhouse Paradise)