THE SPY GONE NORTH

SÉLECTION OFFICIELLE, HORS COMPÉTITION • FESTIVAL DE CANNES 2018

GRAND PRIX et PRIX DU PUBLIC • L’ÉTRANGE FESTIVAL 2018

Dans la lignée des deux thrillers aux ambiances et géographies différentes programmés cet été, The guilty et Une pluie sans fin, voici un film d’espionnage venu du pays du matin calme – et inspiré de faits réels – qui devrait également vous ravir.

Séoul, 1993. Un ancien officier est engagé par les services secrets sud-coréens sous le nom de code « Black Venus ». Chargé de collecter des informations sur le programme nucléaire en Corée du Nord, il infiltre un groupe de dignitaires de Pyongyang et réussit progressivement à gagner la confiance du Parti. Opérant dorénavant en autonomie complète au cœur du pays le plus secret et le plus dangereux au monde, l’espion va devoir faire face à de nombreux dangers...

La Corée du Sud a cette capacité à produire de nombreux films de genre alliant rythme, élégance et regard critique. Ce dernier ne déroge pas à la règle avec notamment une magnifique reconstitution historique. Comme dans tout grand film d’espionnage, le réalisateur nous tient en haleine avec classe et brio. Au cœur des rivalités politiques et stratégiques entre les deux Corées, il ajoute une amitié naissante entre notre espion, fervent patriote, et un dignitaire du régime de Pyongyang, symbolisant un éventuel rapprochement des frères ennemis. Mais les services secrets veillent au grain et leurs objectifs sont parfois troubles, plaçant les individus face à l’impitoyable raison d’état. Avec un final d’une grande puissance émotionnelle, The spy gone North est un grand film populaire, alliant avec maestria divertissement et réflexion politique.