DERNIER TRAIN POUR BUSAN
Du 07/09/2016 au 27/09/2016
SÉLECTION OFFICIELLE, HORS COMPÉTITION
FESTIVAL DE CANNES 2016
Accrochez-vous, vous embarquez pour Busan ! Un père accompagne de bien mauvais gré sa fille pour un bout de trajet jusque chez sa mère à Busan... Sauf qu’une épidémie qui se propage à la vitesse de l’éclair transforme la population toute entière en zombies sanguinaires... Busan, justement, serait le dernier bastion bien gardé de l’épidémie... autant dire qu’on est rapidement dans une espèce de survival. Il s’agit d’éviter à tout prix les attaques, mais ces zombies – contrairement à ceux auxquels nous ont habitués les maîtres du genre, Georges A. Romero en tête – sont sacrément véloces et, par conséquent, rapidement très nombreux ! Bien entendu, une bande d’irréductibles réussit à échapper aux attaques répétées des morts-vivants. Ce microcosme est composé de gens très différents : entre ce cadre supérieur et sa fille, un couple dont la femme est enceinte jusqu’aux yeux et dont le mari semble avoir le QI d’un moineau et les quelques survivants d’une équipe de baseball, la cohabitation et l’entraide promettent d’être difficiles. Pourtant le groupe reste leur seul espoir de s’en sortir.
Le film présente clairement une société égoïste et individualiste, mais c’est ce qui donne au film sa dimension sociale et critique. Les avancées à l’intérieur du train sont bourrées d’inventivité et le jeu consiste à comprendre les zombies pour gagner du terrain dans un espace défini... Le résultat est un film à vous couper le souffle, en tension de bout en bout, mais qui n’oublie pas pour autant des moments de tendresse et quelques franches rigolades. En somme un bon divertissement dont on ressort un peu chamboulé, mais on vous rassure : bien vivant !