Prochaines séances
- FLOW, LE CHAT Q... + 19h20
- CARLA ET MOI + 19h30
- ANORA + 20h50
- MISÉRICORDE + 21h10
- NI CHAÎNES NI ... + 21h40
Les immanquables du Cosmo
La Palme d'Or du Festival de Cannes est une bombe ! Sexy, déchaîné, drôle, surprenant : Anora dynamite la gravité des situations par un sens de l'humour survitaminé. Cette relecture moderne de Cendrillon, portée par une actrice incandescente, enchaîne les morceaux de bravoure à un rythme insensé. Comme nous, vous allez adorer Anora !
Ce film sans parole, visuellement somptueux, s'adresse tout autant aux adultes qu'aux enfants : chacun.e y trouvera de multiples raisons de s'émerveiller. Impressionnante et divertissante, cette course folle à travers les éléments déchaînés est d'une beauté renversante. Let's go with the Flow, miaow !
En revenant sur l'affaire Nevenka Fernández, Icíar Bollaín révèle le courage d'une jeune femme qui fut la première à mettre publiquement en cause un homme politique espagnol pour agression sexuelle, plus de quinze ans avant la popularisation du mouvement #MeToo. Un film important, à découvrir avant tout le monde !
Crépusculaire, habité par les secrets et hanté par la mort, Miséricorde est pourtant porté par une truculence aussi facétieuse qu'inattendue. Alain Guiraudie enchevêtre les différentes strates de son récit avec une virtuosité remarquable : le plus buissonnier des cinéastes nous régale d'une fable imprévisible, impertinente et irrésistiblement drôle.
D'une rigueur documentaire et esthétique implacable, L'histoire de Souleymane est aussi haletant qu'important. Boris Lojkine a l'honnêteté de se placer uniquement du point de vue de son protagoniste. Pour son premier rôle, Abou Sangare est d'une intensité époustouflante : un film essentiel et bouleversant.
All we imagine as light se déploie tout en douceur : rien n'y est jamais appuyé ni dramatisé. Payal Kapadia ose la langueur pour s'approcher au plus près de ses personnages ; sa mise en scène épurée laisse la grâce du moment présent s'insinuer dans le cadre, touchant souvent au sublime. Un film superbe, tout simplement.
Il est difficile de trouver les mots face à une oeuvre de cette ampleur et de cette qualité... Dans la continuité de ses films précédents, Rasoulof confirme qu'il est un immense cinéaste : outre la puissance et la subtilité impressionnantes de son propos, sa mise en scène nous happe de bout en bout... Bon sang, quel film !
Emilia Pérez ouvre la porte à des horizons insoupçonnés : une comédie musicale en langue espagnole mêlant film noir, mélodrame et soap opera, traitant à la fois des cartels et de la transidentité. Capable de mêler le kitsch d'Almodóvar à la cruelle réalité mexicaine, Emilia Pérez est un film fou, aussi époustouflant que bouleversant.
Dans une période plus généreuse en désillusions qu'en sources de réjouissances, le cinéma fait figure d'oasis. Certes, nous savions que cette fin d'année serait riche en films de premier choix mais leur succès va au-delà de nos espérances. Des magistrales Graines du figuier sauvage à l'implacable Histoire de Souleymane, du truculent Miséricorde à la précurseuse Affaire Nevenka, les chiffres de la fréquentation des salles obscures allument quelques lueurs d'espoir dans le crépuscule médiatique et politique actuel... Nous sommes très heureux du retour sur les écrans de Pierre Carles car – comme il aime le dire – nous sentons plus que jamais nécessaire d'être des outils de « contre-propagande », de « dé-désinformation ». À l'instar de son Guérilla des FARC, l'avenir a une histoire – à découvrir en sa présence le 10/12 – le cinéma permet d'affiner notre regard sur le monde, de changer de perspective, d'éclairer les angles morts : votre fidélité nous encourage à continuer en ce sens...
Après plusieurs couvertures mettant à l'honneur les lauréats du Festival de Cannes, la première page de ce Fanzine attire votre attention sur un bijou de délicatesse, brillant d'un éclat singulier : primé à la Berlinale et à Cinélatino, Mémoires d'un corps brûlant – auquel nous décernons le prix du plus beau titre – emprunte une forme hybride pour établir un dialogue intergénérationnel autour du désir féminin. Le palmarès cannois sera encore présent grâce à The substance, fable « body-horrifique », jouissive et viscéralement jusqu'au-boutiste récompensée pour son scénario, et Grand Tour, fascinante errance poético-romanesque distinguée pour sa mise en scène. En compétition également, Diamant brut met en miroir les cocottes de la fin du XIXe siècle avec les émissions de télé-réalité d'aujourd'hui. Du côté de la Semaine de la Critique, Alexis Langlois signe une fresque musicale queer, originale et flamboyante avec Les reines du drame et Emma Benestan enveloppe la campagne camarguaise d'une inquiétante étrangeté dans Animale.
Nous n'oublions évidemment pas le cinéma de genre avec le troisième volet de la franchise Terrifier : un spectacle d’une méchanceté inégalée, idéal pour les fêtes de fin d’année mais réservé à un public majeur et averti. Les documentaires ne seront pas en reste : le duo Gilles Perret / François Ruffin propose dans Au boulot ! une expérience inédite pour réinsérer socialement les riches et rendre leur dignité aux personnes précaires trop souvent pointées du doigt, puis de jeunes cinéastes israélo-palestiniens témoignent de la situation de leur village en Cisjordanie dans No other land. Entre la Géorgie et la métropole turque, Crossing Istanbul suit avec tendresse et bienveillance le voyage d'une professeure retraitée à la recherche de sa nièce trans. Enfin, si nous n'avons pas vu voir Leurs enfants après eux, nous sommes particulièrement impatients – et confiants – à l'idée de découvrir l'adaptation du roman de Nicolas Mathieu, Prix Goncourt 2018, par les talentueux frères Boukherma.
Les rencontres et séances spéciales seront elles aussi riches et variées. Citons pêle-mêle la présence de la cinéaste Baya Kasmi pour Mikado ; du producteur, auteur, scénariste de BD, rédac' chef et animateur de télévision Jean-Pierre Dionnet pour une discussion autour de Ne vous retournez pas ; du réalisateur Tom Chertier pour un échange après le film destiné au jeune public Marcel le Père Noël et le petit livreur de pizzas. En outre, nous avons pris goût aux soirées créant des liens entre deux films ; nous vous en proposons donc de nouveau : une autour de la boxe avec Boxing Gym de Frederick Wiseman et When we were kings de Leon Gast ; une consacrée au mythique studio Ghibli avec le documentaire inédit Hayao Miyazaki et le héron suivi de la projection du dernier film du maître de l'animation japonaise. Évoquons enfin les festivals Kinopolska – séance d'ouverture avec Le double – et Setmana Santa – Swans, where does a body end ? – mais aussi Migrant’ Scène et Séquence Court-Métrage, ainsi que le retour des Saisons Hanabi mettant à l'honneur le cinéma nippon.
Le Cosmo, comment ça marche ?
Nos tarifs
Tarif normal
8€
(Tarif moins de 14 ans : 4,50€)
Abonnements
55€
Le carnet de 10 entrées non-nominatives, valables éternellement au Cosmo et dans tous les Utopia
Soit 5,50€ la place
« Happy-hours »
4,50€
• Le mercredi : toute la journée
• Tous les jours : les séances avant 13h (quand il y en a)
• Le mardi et le jeudi : les séances après 21h
Autres infos
Pas de retard
Nous ne diffusons pas de publicité, l’heure indiquée est celle du début de film. Soyez à l’heure : une fois le film commencé, nous ne vous laissons plus entrer en salle.
Vente des tickets
Vente des billets sur place uniquement pour les films en programmation régulière, vous pouvez acheter vos places pour toutes les séances de la journée.
Pour les séances spéciales (avant-premières, rencontres, etc), les tickets sont en vente une dizaine de jours avant la séance, sur place ou en ligne : la date de début des préventes est précisée sur la page présentant la séance.